- Nom commun : Gomphe gentil (ou Gomphe joli)
- Nom latin : Gomphus pulchellus
- Famille : Gomphidae
- Période d’activité / d’observation : fin avril à fin juillet
- Statut réglementaire : aucun
- Descriptif et particularités
- Habitat et écologie
- Répartition en Midi-Pyrénées
- Menaces
- Galerie
- Cartographie
Descriptif et particularités
Gomphe plutôt gracile d’une longueur d’environ 50 mm. Son corps est jaune (parfois légèrement verdâtre) et noir comme la plupart des gomphidés. L’abdomen est rectiligne sans renflement à son extrémité, avec une ligne jaune médiane continue sur le dessus. Les ligne noires du coté du thorax sont fines (plus fines que la bande jaune qu’elles enserrent), ce dernier critère étant caractéristique de l’espèce dans notre région.
Gomphus pulchellus Femelle © Jérome Calas | Gomphus Pulchellus © Jérome Calas individu fraîchement émergé |
Habitat et écologie
Le Gomphe gentil fréquente les fleuves, les ruisseaux et les rivières à cours lents. C’est aussi le seul gomphe de notre région à fréquenter régulièrement des milieux d’eau stagnante comme les gravières ou les retenues collinaires où il est parfois abondant. Cet anisoptère fait partie des espèces les plus précoces, observé dès fin avril sur ses lieux d’émergence, ou à proximité. Il n’est pas rare de l’observer posé sur le sol nu, notamment sur les chemins, ou d’autres supports bas. La période larvaire dure 2 à 3 ans, soit 15 à 16 stades, se déroulant dans un substrat sableux, parfois sous des débris végétaux. Les adultes sont peu territoriaux.
Répartition en Midi-Pyrénées
C’est une espèce ouest-européenne continentale dont la répartition va de la péninsule ibérique, au Benelux et à l’Allemagne, commune en France. En Midi-Pyrénées, cette espèce est commune en plaine, beaucoup plus rare en altitude, où elle est notée sur les hauteurs du Tarn et de l’Aveyron (monts de Lacaune, Aubrac, Levézou). Par contre il n’y a pas de données pour les Pyrénées au dessus de 600m à notre connaissance en Midi-Pyrénées (ni en Aquitaine) alors qu’elle est citée jusque vers 1500m dans les Alpes dans la littérature. Ceci est probablement dû en partie au manque de sites favorables sur ce massif aux altitudes moyennes (600-1500m).