Ce tout petit mammifère apprécie les maquis inextricables de ronciers, clématites et autres lianes, ne sort que la nuit et hiberne d’octobre à mars dans un nid enfoui dans le sol. Il ne ferait donc rien pour faciliter la tâche des malheureux naturalistes souhaitant connaître sa présence ? Il a heureusement une manière particulière de grignoter les noisettes, laissant un trou en forme de cercle presque parfait avec un bord interne bien lisse, sans traces de dents et sur le bord externe des traces de dents en oblique.
Attention à ne pas confondre une noisette de campagnol avec une noisette de muscardin :
Les très rares observations ont eu lieu dans le sud de l’Aveyron et dans le Luchonnais, en Haute-Garonne. La période de récolte la plus favorable pour les noisettes débuterait fin août. C’est donc en lisière de bois ou de chemin,dans les haies, là ou les noisetiers surplombent des buissons que l’on peut ramasser des coques de noisettes.
Ne pas oublier de noter le département, la commune, le lieu dit et/ou les coordonnées géographiques si l’on est muni d’un GPS. On peut ensuite porter les noisettes recueillies à Nature Midi Pyrénées ou aux réunions du groupe « mamm » le mardi soir.
Pour en savoir plus vous pouvez consulter le Livret d’identification des indices de présence du Muscardin réalisé par le le Groupe Mammalogique Breton :
Sources :
- Livret 4 « Erinacéomorphes, Soricomorphes et Rongeurs de l’Atlas des Mammifères sauvages de Midi-Pyrénées
- Groupe Mammalogique Breton
- Déom P. 1987. Le Rat d’Or. La Hulotte n°59, 40 p.
Un grand merci à Christian König (www.konig-photo.com) qui a mis gracieusement à notre disposition les photos de muscardins.